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Connaissance

Classes de salles blanches selon la norme ISO 14644-1

Qu'est-ce qui différencie une salle blanche d'une autre ?

Tableaux des classes de salles blanches en format pdf à télécharger

En théorie, on peut qualifier de salle blanche toute pièce dans laquelle des mesures sont prises pour garantir que le produit ou l'application reste exempt de contamination.

Mais qu'est-ce qui distingue une salle blanche d'une autre ?

C'est là qu'interviennent les classifications des salles blanches et les classes de salles blanches. La classification d'une salle blanche dépend de la propreté de l'air à l'intérieur de la salle. Plus la concentration de particules est faible, plus la classification de la salle blanche est élevée. 

Mais attention : plus la classification est élevée, plus l'étiquetage de la classe ISO des salles blanches diminue. Une salle blanche de classe ISO 5 est donc plus propre qu'une salle blanche ISO 7. Les classes de salles blanches GMP sont quant à elles désignées par des lettres A-D. Nous y reviendrons plus tard.

Pour classer une salle blanche, des échantillons d'air sont prélevés à différents endroits de la salle à l'aide d'un compteur de particules et le nombre de particules trouvées est mesuré. La classification de la propreté de la salle est effectuée sur la base de ces mesures. La classification des salles blanches décrit la charge de l'atmosphère de la pièce en particules de différentes tailles par volume de la pièce. La qualification de la norme relative aux salles blanches s'effectue selon un tableau de classes de salles blanches.

L'ISO 14644-1 constitue une norme internationale pour la classification des salles blanches. L'Organisation internationale de normalisation - en bref, l'ISO - est une organisation indépendante qui se consacre à l'établissement de normes internationales pour les procédures.

Les classes ISO des salles blanches sont identifiées par les chiffres 1 à 9.
Une salle blanche ISO 1 est considérée comme la salle la plus propre possible, une salle blanche ISO 9 correspond à un air ambiant presque normal.

Celui qui souhaite obtenir la plus propre de toutes les salles blanches a donc besoin d'une classification ISO 1. Pour y parvenir, il faut détecter des échantillons contenant 10 particules ou moins d'une taille de 0,1 micromètre par mètre cube.

À partir de là, l'échelle autorise des particules plus nombreuses et plus grandes.

Pour une classe ISO 5, qui correspond par exemple aux exigences très strictes de la fabrication de puces électroniques, il est possible de mesurer jusqu'à 100.000 particules de 0,1 micromètre. Les particules de 1,0 micromètre ne doivent pas dépasser le nombre de 823.

ISO 9 est la "pire" classe de salle blanche et est considérée comme l'air ambiant normal. Dans ces salles, les particules de 0,1 micromètre ne sont plus considérées. On autorise ici 8 320 000 particules ou moins de 1 micromètre et 293 000 particules ou moins de 5 micromètres.

Les applications typiques pour une salle blanche ISO 8 sont le secteur automobile, pour une salle blanche IS0 7 la technique médicale, pour une salle blanche ISO 6 l'industrie optique et pour une salle blanche ISO5 la technique électronique et des semi-conducteurs. Une classification diffère toutefois selon le processus et les exigences et doit toujours être définie individuellement.

L'industrie pharmaceutique définit ses propres classes de salles blanches BPF A, B, C et D, qui s'appuient sur les normes ISO en ce qui concerne le niveau de concentration des particules, mais qui indiquent en outre des valeurs limites pour les micro-organismes nocifs.  La classe de salle blanche D autorise le plus de particules, la classe de salle blanche A le moins.


Le nombre autorisé de particules en suspension dans l'air est présenté dans des tableaux de classes de salles blanches. Pour ISO 5-9 et GMP A, B, C et D, vous pouvez télécharger ici un pdf sur les classes de salles blanches :

 

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